mercredi 15 novembre 2017

Le Jeu de la conscience - versets XXXII et XXXIII

Suite du Jeu de la conscience (Bodha-vilâsa).


A présent, l'auteur détaille un peu chaque "moyen" de
se ressourcer dans la "force du Soi" (sva-bala, âtma-bala).
Ici, trois moyens sont décrits :

(a) Il suffit de ne penser à rien
pour détruire les doutes.

(b) Quand la conscience est éveillée,
cette Energie joueuse
s'éprend de passion pour le mandala des phénomènes. 32

(c) Quand elle est ainsi passionnée,
(le yogi) contemple
 le flot divin, limpide.
Tel est la "contraction de l'énergie",

disent ceux qui parlent de l'Immense. 33

Les b et c sont ésotériques mais,
mais je 'lai dit à propos du dernier verset,
il s'agit simplement de s'intérioriser,
ou bien de méditer les yeux grands ouverts.
Mais ces versets, moins clairs,
suggèrent que Kshéma Râdja n'en est pas l'auteur.
Ou alors, de "quand la conscience" jusqu'à " l'Immense"
décrirait la pratique de l'épanouissement de l'énergie,
et il faudrait alors lire shakti-vikâsam
au lieu de shakti-samkocam.
Le "mandala des phénomènes", le "flot divin",
c'est simplement le flot des perceptions,
"contemplé" dans le silence intérieur
au sein de l'épanouissement de l'énergie,
c'est-à-dire de la méditation de Shiva,
où le yogi médite les cinq sens sans les bloquer,
mais en restant intérieurement muet,
"comme un enfant dans un temple".

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